23 mai 2023

Un peu de culture ne messied point



Ce gouvernement a, sur la question de la culture, des pudeurs de jeune vierge. Dans son avant-dernière allocution, notre cher Président (que le dieu des Affaires l’ait en sa sainte garde !) évoquant l’Education nationale, je l’ai entendu causer de français, de mathématiques, de sport, mais d’histoire, de littérature, de beaux-arts, de musique, point. Petit oubli sans importance ; car je suis là pour rattraper le morcif. Car un peu de culture ne messied point. 


Zao Wu Ki au M.A.M



Littéra-courte

Il y a quelque mois déjà, j’ai voulu m’attaquer à une béance maousse de ma culture : je n’avais jamais lu Les Misérables dans le texte. 

J’achète donc un « petit classique Larousse » intitulé « Les Misérables ». Cinq tomes en 448 pages, me dis-je, ça doit être écrit tout petit : ils sont forts, chez Larousse.

Et c’est ainsi que je découvris un procédé que je m’en veux de n’avoir pas découvert depuis longtemps : le résumé, le digest comme on dit en Amerloquie ! Les Misérables au citrate de bétaïne, en quelque sorte ! C’est très bien fait, on n’a pas de sentiment de faim… En plus y a des images ! Pour en causer dans les soirées après le dernier Musso, c’est parfait ! Si j’avais su ! Expérience à recommander aux jeunes (quoique déjà, au delà de 44 pages…) ! 

Dès demain, j’attaque Les Thibault et la Bible. En digests, bien sûr. Ou en lecture diagonale ? Car comme disait Woody Allen : « J’ai suivi un cours de lecture rapide. J’ai lu Guerre et Paix en vingt minutes : ça parle de la Russie. »



Derain au M.A.M


Studio Art court ?

Avez-vous remarqué que les rares émissions sur l’art à la télévision-pas-sur-internet sont reléguées à la portion congrue (j’aime cette expression sortie — le saviez-vous ? — de la jupe des curés) ? Vite ! Vite !

Moins de deux minutes pour d’Art d’Art !, remplacée ensuite par Oh ! Biz’Art sur France 2. J’espère qu’ils ont déposé à l’INPI ces calembours à la glycérine pour faire passer, impayables.

Autre jeu de mot osé chez France 5, mais pour des formats plus longs : Aux arts et cætera, dont on ne comprend guère le rapport avec Gainsbourg, mais bon. Gainsb’art ?

Après tout on s’en fout on a internet. Une mine d’art (oh, ça va !)



Mieux vaut Tàr…

Avec une amie, j’eus la tentation étrange d’aller voir Avatar 2. Las ! Au bout de 45 mn, fatigués de bruit, de fureur guerrière ainsi que de sentimentalité niaiseuse, nous quittâmes le film et nous rabattîmes sur une salle voisine où se jouait un film improbable mais au titre très raccord : Tàr, d’un certain Todd Field. Un film austère et très désarmant dans la forme sur le milieu de la musique classique, avec dans le rôle-titre une Cate Blanchett proprement impériale. Enjeux artistiques, enjeux de pouvoirs, culture woke, vrai et pseudo féminisme, rôle des réseaux sociaux, tics et tocs, gloire et déchéance d’une cheffe au Philharmonique de Berlin : passionnant ! Et même si la musique classique vous touche une oreille sans faire bouger l’autre, je vous le recommande chaleureusement !




Zao Wu Ki avec gardien endormi au M.A.M


Le centre Pompidou… 

va fermer pour cinq ans : tant mieux ! Je ne comprenais plus leurs sélection des œuvres, du moins dans l’expo permanente, depuis quelques années ! On pourra toujours se reporter au Musée d’Art moderne de l’Avenue-du-Président-Wilson, à redécouvrir, où je viens de retourner avec délice, à Guimet ou au musée Picasso !



Le couronnement du roi d’Angleterre

Pas le dernier, celui de Georges VI, en 1937 ! Henri Cartier-Bresson avait couvert l’événement, mais à sa façon, en retournant son Leica vers les spectateurs. Et c’est un régal (humour, maîtrise remarquable de la composition, comme d’hab) ! Jusqu’au 3 septembre à la Fondation Cartier-Bresson. On pourra se passer en revanche de l’autre expo, frime tendance et creuse. C’est bête parce qu’elle est sponsorisée par Hermès et que je m’habille avec Bel Ami, une de ses eaux de toilette…


LA VIE DES MOTS


Eh ! Mots et camé(e)s 

Du côté des radios, on se gargarise beaucoup avec la nouvelle trouvaille géniale pour éviter l’anglicisme spoiler. J’ignore d’ailleurs pourquoi, au jour où la moindre marque (brand) ou slogan est en angliche !

On a inventé « divulgâcher », que d’aucuns considèrent comme ‘achement bien trouvé. J’en ai déjà parlé ici. 

Il faut croire que la langue française (ce patois autrefois parlé par les Hexagoniens puis méthodiquement ignoré) est restée coincée au fond de poussiéreux glossaires, car il me semblait à moi que dévoiler, révéler, déflorer, éventer, découvrir eussent, chacun avec ses nuances, pu tranquillement faire l’affaire. Sans compter tout simplement divulguer, qui veut exactement dire la même chose que ce divulgâcher inutilement redondant. Je dis ça, je dis rien (justement).



Petite dissertation vite fait sur le pouce

Je me demande si la tendance actuelle à châtier le lexique sous des prétextes divers (souvent militants ou réflexes) ne procéderait point de la même ignorance des subtilités de la langue. Le celles z’et ceux en est un exemple caricatural, mais on peut y accoler droit humains pour droits de l’Homme, indigènes remplacé par locaux (qui veut dire la même chose), nègre bien sûr (malgré Senghor), etc. Quand j’étais ado, je me souviens qu’il était assez bien vu de remplacer le mot Juif par… Israélite, comme on a dit plus tard Black, pour éviter Noir (qui est revenu naturellement de lui-même). Ces précautions dénotaient d’ailleurs plus le malaise ou la suspiscion du locuteur qu’autre chose ! 

La langue est imprégnée de la morale du temps, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, ainsi que le démontre cette ânerie d’écriture dite inclusive, pour tous ceux qui croient que changer les mots va purifier le monde ! Or, comme le rappelle la philosophe Julia de Funès (d’après la phrase attribuée à Spinoza, lis-je), ce n’est pas le mot chien qui aboie ! Tout le monde n’est pas d’accord, mais si les mots ont effectivement une influence, pourquoi ne pas commencer par apprendre ce que parler veut dire ? Et là, j’avoue que je bute sur cette bizarrerie plusieurs fois évoquée ici, qui fait que toute référence à une norme quelconque en matière de langage est maintenant suspectée, au nom du refus (compréhensible) d’un académisme figé. Du coup (comme mes professeurs de français m’auraient interdit de dire !), les dictionnaires désormais courent après l’air du temps. Résultat, on est dans le mou, la mode, l’incertain. Comment sortir de la norme s’il n’y a plus de norme ? Comment ironiser, jouer l’ambiguïté, poétiser ? Comment tout simplement être précis ?

Un exemple qui m’a fait sourire, hier dans le poste (j’adore cette expression qui a désorienté mon petit-fils l’autre jour !) j’ai ouï un journaliste qui interrogeait Guillaume Canet : 

— Comment appréhendez-vous ce premier regard du public… [etc.] ?

GC : — Ce n’est pas vraiment une appréhension, c’est plutôt une impatience…  [etc.] 

Méprise sur une nuance du terme appréhender qui a dû passer aux oubliettes chez cet artiste, à qui on ne demande pas après tout d’être grammairien ! Et puis il était encore très tôt dans la journée…



Laurent vaut quoi ?

On n'en avait pas beaucoup entendu parler, de notre chère ministre de la culture. J'apprends qu'elle vient de dévoiler un plan de soutien de 350 millions au cinéma (studios, formation, etc.). Bravo. Faudra en parler à M. Wauquier Laurent qui, en région AURA (si si ! cette "région" si cohérente qui agglutine l'Auvergne, le Rhône et les Alpes !) taillade joyeusement dans les subventions et redistribue les sucettes au gré de ses lubies…





Soutine au M.A.M







Rions un peu :

Qu’est-ce qu’un canif ?

Solution :

Un petit fien.


















18 février 2023

Quant aux retraites, n'en parlons pas !







Quelques idées dans le désordre, aujourd’hui. 

Je vous livre le paquet et vous laisse trier :



Je brûle des feux rouges


L’autre samedi, rêvassant comme il m’arrive, je traverse une rue déserte éclairée par un timide soleil d’onze heures, sans même m’aviser prudemment de la couleur du petit bonhomme — était-il vert, était-il gris, était-il vert-de-gris, disait Jehanne qui en avait connus des petits bonshommes — celui-là en vérité devait être rouge de colère, car une cycliste encore jeune, à contrejour et surgie du néant (de sa bien pensance, voir plus loin) passe derrière moi en grommelant : « Je croyais qu’il n’y avait que les cyclistes qui brûlaient les feux rouges ! » Inconséquent que j’étais, j’avais brûlé à pied un feu rouge sans m’en apercevoir ! Et pis que cela, j’étais censé représenter le bougon de service qui sur toutes les antennes et dans toutes les soirées et accoudé à tous les zincs, maugrée : « Et les cyclistes, y brûlent les feux rouges ! »


Si elle savait comme elle se trompait : j’ai toujours brûlé des feux rouges, à pied ou en vélo ! Pas systématiquement, bien sûr : quand on peut le faire sans danger, sur les petits croisements, pas aux grands carrefours, pas quand les flux de circulation sont incertains, pas sans visibilité, pas quand ça risque de surprendre des passants ou d’autres usagers de la route ! Je tiens sans doute ça de ma mère. Un jour, grillant un feu à bicyclette sur un rond-point désert, elle répliqua au représentant de la maréchaussée qui l’avait chopée « Oh excusez-moi, je vous avais pas vu ! »

Je suis pas « les piétons », poulette. Ni toi « les cyclistes ». Et je suis un trop vieux Parisien pour me convertir maintenant en citoyen Helvète ou Germain, c’est trop tard…


En revanche je m’autorise aussi certaines généralisations : je trouve que trop de mes condisciples motards se conduisent comme des abrutis dangereux ! Chacun son ostracisme (ou ses contradictions) !

Dernière minute : j'ai vu deux cyclistes qui s'arrêtaient au feu rouge mais je ne les dénoncerai pas.







Le sexe des Ibères


L’Espagne vient de voter une loi qui permet de changer de sexe à l’état civil sans justificatif dès 16 ans. L’Espagne, (qui est souvent si belle hélas) a toujours été en pointe : cultures intensives, serres andalouses, exploitation des saisonniers immigrés, bétonnisation de la Costa Brava, plus récemment « ouvrages d’art routiers » dans les Pyrénées, échangeurs géants à Madrid, immobilier pléthorique et éoliennes. 

Il faudra que la France fasse quelque chose pour dépasser les Ibères en modernité. Je propose qu’à notre tour nous considérions le « ressenti » du citoyen comme prioritaire. Ce pourrait être sur la profession, cette fois. Par exemple : mon plombier a toujours regretté de ne pas être un chanteur lyrique. Ma sœur a toujours regretté de n’être pas crémière (pour battre le beurre bien sûr) et Roro voulait être magnat du pétrole. On pourrait comme ça inscrire leur métier « ressenti » sur leurs passeports. Ce qui en plus, déjouerait les amertumes du populaire et éviterait les révolutions.


Mes pittos à moi


J’ai quelques personnages pittoresques autour de moi. J’ai décidé de les appeler les pittos. En voici trois, c'est cadeau :



1. La dame aux chats. Elle a décidé de consacrer ses journées aux chats du voisinage de l’immeuble ; elle s’assoit sur un banc, dans la cour, sort ses écuelles et reste des heures. Qu’il neige ou qu’il vente, car elle est à l’abri.




2. L’homme sur le départ. Il a une tête entre le Moïse de Michel-Ange et le Boudu de Renoir (incarné par Michel Simon en 1932). Son truc à lui, c’est de collectionner les valises, les sacs et les paquets. Il porte une sorte de chapka, un parka, un pantalon en guenilles et il attend. Sur le trottoir du boulevard. Comme si un train allait passer. D’ailleurs, qui sait ?





3. Le fumeur du balcon. Il est pas grand, son balcon. Pourtant je le vois dès 8 h et jusque tard le soir, roulant et fumant ses clopes, toujours avec le même blouson d’hiver noir et blanc, le même bonnet noir, quelle que soit la météo. Je suppose qu’il rentre parfois, mais par exception ! Soit il vit avec quelqu’un qui ne supporte pas la fumée, soit il ne veut pas se polluer,… mais alors ????






Sur le front du langage (la Vie des mots)


J’apprends avec joie que les internautes qui causent de leurs animals sur les rézosocios s’appellent des petfluencers ! Comme c’est joli ! Avec le Chat GPT (prononcer à l’anglaise svp !), nous voilà bien regonflés.


Petits dérapages récents de lettrés :


« Pour son nouvel héros, Walt Disney…(etc.) » (Gérard Miller). 

« Est-ce que la question n’est-elle pas… » (journaliste à… l’Incorrect !)

« sous la grandalle de la Villette » (journaliste culture sur la 2)

« Les débats sont touleux » (Stephane Bern)

« Je ne sais pas qui est-ce » (Guillaume Erner, assez coutumier des fautes de français à l’oral, sur France Cul)

Un nouveau pli très tendance :

« C’est un rituel qui date depuis… » (journaliste BFM)


Les clichés en hausse :


« C’est pas une option »…

« marquer le pas » (qui semble d’ailleurs dire… exactement le contraire) 

Heureusement : depuis qu’on a remplacé « transports » par « mobilités », je sens que nous vivons une époque moderne. C’est « satisfaisant », comme dit un ado que je connais !


De l’influence de l’écrit sur la prononciation ! (et réciproquement)


Le mot couenne, par exemple, se prononçait ordinairement kouann, et d’ailleurs se pouvait trouver sous la forme couane ou coinne (Littré). La version kouênn s’entend maintenant communément (et, lis-je, est ainsi prononcée dans d’autres pays francophones).

Il en est de même pour cresson, passé de kreu [ǝ] - son, comme on disait chez moi rue de Reuilly, à kré [é] - son.  

Quant à gageure, (en principe g+u = g dur et g+e = j ), elle rime maintenant souvent avec horreur malheur

Ben à l’oral pour bien, fait hésiter les nouveaux écriveurs, qui n’entendent plus le in dans agenda ou appendicite (j’en ai déjà parlé supra). Du coup on trouve maintenant ben mon vieux orthographié bin dis donc. (Pan sur mon museau : j’avais oublié que menthol lui aussi souffre de la même règle et se devrait prononcer min-tol…)

Je te cause pas de magnat, qui se prononce comme pugnace (pug-nass) mais pas comme magnanime ! Trop calé pour les michetons !


Vous cassez pas le fion, les aminches : les dicos gobent tout, à c’t’heure, et leur rôle n’est que d’enregistrer les usages, même si ceux-ci ne datent que d’une semaine et demie ! Va faire le cador, après ça : j’ai arrêté de jouer au scrabble, moi, je retourne à la belote. D’ailleurs : scra-bl ou scra-beul ? You tioub ou you-tub’ ?


L’expression interdite


Avec mes impôts, le gouvernement a financé un spot télé qui moque ceux qui, un verre d’apéro (alcoolisé) à la main, claironnent « A votre santé » ! De quoi j’me mêle ?



Lame, idées, veaux / Oh tes maldives / Avide mollet 

(et autres calembredaines)


La gallinette est une poule naine… ou un poisson !


Je suis amoureux de ma volaillère, aux yeux bleus, du marché. Malheureusement, plus ça va, plus elle a une voix de poissonnière : je ne sais plus quoi penser ni quoi acheter.


Priorité au direct : le gouvernement prépare d’importantes déclarations sur la Culture, par le biais du Ministère :


(Non, je plaisante.)


Il paraît


Il paraît que l’élevage des lapins, c’est pas terrible. L’avantage, c’est qu’avec tous les antibiotiques qu’ils ingurgitent, un seul civet et on est vacciné contre la myxomatose.


Il paraît qu’avec la vodka, de nos jours en Russie on voit plus de Russes noirs que de Russes blancs ?


Il paraît que grâce à la réduction de la vitesse à 80 km/h, 349 vies ont été épargnées. Et c’est pô facile d’isoler les variables dans ce genre de résultat. Il sont forts, ces statisticiens de la Sécurité routière ! D’ailleurs, il serait urgent, après la vitesse et l’alcool au volant, d’extirper les principaux responsables d’accidents de la route. Ce sont les 18-34 ans. Concluez vous-même.


L’autre matin, Roro a commencé à me tenir la jambe et à me prendre la tête ; du coup je me suis cassé la gueule. (Oh j’ai honte)




Doit-on vraiment fair confiance à ce A.Sassin ???



Les menteuses


J’étais d’accord avec Sandrine Rousseau qui est pour moi, comme vous savez, une manière d’idole, quand elle affirmait qu’il fallait croire a priori la parole des femmes quand elles s’affirment victimes. Avant même analyse. C’est vrai que les mâles sont beaucoup plus tueurs que les meufs, c’est prouvé (et beaucoup plus victimes également, d’ailleurs), mais tout de même, quelle ne fut pas ma consternation quand je rencontrai dans les chroniques des crimes et délits l’histoire de toutes ces menteuses que voilà (faits dûment jugés ces dernières années devant les tribunaux)…


L’une poignarde et étrangle, plusieurs empoisonnent, une démembre, une scalpe (!), une tue à coups de maillet, incendie, — détails sans importance — mais toutes mentent, manipulent, inventent et prennent des poses, ce qui est quand même très décevant ! On retrouvera facilement sur la toile le détail de toutes ces affaires :


Camille A., en Haute-Saône, Nicole Z., dans le Loiret, Nadine A., dans le Var, Touria R., au Mans, Delphine P., dans l’Oise, Océane, à Mourmelon, Sophie M., à Toulouse, Chaffat A., en Charente, Liliane P. à Belfort, Geneviève M. à Antibes, Audrey L. à Sète, Jocelyne B. un peu partout, Béatrice de Grenoble, Geneviève S. de Bruxelles, Patricia D. de Nice, Marie-José M. de Mirepoix, Aline A., en Alsace, Jamila B. de bourg-en-Bresse… Sans compter l’ineffable Myriam B. qui dans l’affaire d’Outreau a quand même réussi avec son baratin à envoyer quelques innocents en prison… 


Sandrine serait-elle aveuglée par sa magnanimité féministe ? Sans le faire exprès, naturellement ?





Les pensées d’Orelsan


(Notre nouveau jean-Claude Vandamme, qui avait déclaré, ne l’oubliez pas : 

« Si on enlevait l’air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre ») 


" Faut pas faire un enfant avec les personnes que tu connais pas bien " 


" Nouveau survêt’, je suis sur mon trente-et-un, c’est pas l’trente-et-un "


" Si c’est marqué sur internet, c’est p’t-êtr’ faux, mais c’est p’t’êtr’ vrai " 


" Ma chérie préfère l’alcool que (sic) moi "


" J’pensais qu’la science allait nous sauver mais j’ai d’moins en moins confiance au (sic) progrès "


(Extraits des chansons Baise le monde, Basique, Bébéboa)


__________________


Ce sera tout pour cette fois, chers amis. J’ai tenu ma promesse : 

On n’a pas parlé des retraites !


Et comme disait Euripide dans Marianne :

Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence.

(Hum ! Pour moi c’est trop tard !)