21 novembre 2020

Mais parlons d'autre chose (miscellanées de novembre)

 

Déclaration liminaire





Je compatis, comme tout Lémédia, aux atroces souffrances des marchands de barbies et autres merveilles colorées,

Je pleure sur un Black Frailledê secoué, empêché, reporté, (mais libérééé)

J’attends avec impatience le retour des touristes chinois et de leurs selfies, la reprise bénie du trafic des autocars, les marchés de Noël, le foie gras et les langoustes enfin relâchées, les beaux avions en fer blanc zébrant de nouveau notre beau ciel parisien.



Hélas, cette année, nos pauvres enfants devront se contenter dans leur chambre des trois tonnes de jouets, poupées, peluches, figurines et robots de l’année dernière, les Esplanades du Louvre et de la Tour Eiffel n’accueilleront que quelques moineaux légers et les Tuileries se passeront de leurs scintillants chalets de montagne en contreplaqué. 

Mais gardons espoir.


Voilà.


Aujourd’hui on va parler de tout et de rien





Proust


Qui disait que Proust, ça se relisait et qu’à chaque fois on… sautait des passages différents ? Entre deux interminables cheminements au milieu des sentiers touffus de phrases alambiquées, interminables et répétitives (ce qui aide beaucoup par ailleurs), on débouche de temps en temps dans une clairière inondée de soleil et de bonheur ! Ce sont les dialogues de Françoise, la bonne, c’est le visage de la petite Normande le long du train de Balbec, éclairé par le soleil rose du matin, ce sont les commentaires sur la vérité de Bergotte — dans son comportement ou son œuvre ?—, ce sont les amours paradoxales d’Odette et Swann.

Mesguisch (qui a tout enregistré pour des disques audio) l’autre soir donnait une forte et juste définition du style impossible de Marcel Proust : comme avec une simple phrase directe on ne saisit pas tout, l’auteur en rajoute… devant… derrière… mais aussi au-dessus, en dessous, sur les côtés, pour saisir toutes les facettes du réel !… ce qui donne cette langue boursouflée, grouillante, pas musicale pour un sou, compliquée de plein d’inversions et d’incises, de mots rares…

Pour l’Ombre des Jeunes filles en Fleurs, j’avais ramé : c’est en pleurs, qu’elles étaient, mes jeunes filles, (comme je l’ai vu imprimé dans une table des matières) ! Quarante pages au moins pour quitter Gilberte (ou pas) ! Car il faut lui faire croire qu’on ne l’aime plus, mais de façon qu’elle croie qu’en fait c’est une ruse, ou alors peut-être faire le contraire, en utilisant sa mère, ou non, parce qu’en vrai on n’aime plus… etc… etc…

Lire Proust, c’est nager dans le béton pâteux d’une bétonnière qui tourne, pendant des pages et des pages, jusqu’à ce que soudain le ciel bleu apparaisse. On peut y éprouver le pétillement complexe de la vraie vie, des vrais enjeux de l’amour, de l’amitié, les étrangetés du sentiment et du fameux temps qui s’arrête… Ou étouffer…! parfois les deux…

Comme je vous l'ai dit déjà dit (pour ceux qui suivent, et je viens d'avoir une remarque !) Je ne lirai pas les autres, sauf le Temps retrouvé, le dernier volume, dont Sab me dit que c’est une clé de l’œuvre.

J’y suis. Pour l’instant, vraiment, je ne vois pas encore grand chose. Outre d’interminables digressons sur l’homosexualité et/ou le courage physique de Saint-Loup, Charlus, ou Bloch. Je crois même — c’est terrible — que le béton de la bétonnière a séché et durci. Je peux me tromper. Je vous tiens au courant.


Actu (garantie sans virus)


« Trans » napolitaines : mauvais genre



Effaré par cette info relevée dans Marianne : il existe à Paris des consultations — et c’est tout ce qu’il y a de plus officiel(le !)(1) — permettant à des jeunes enfant(te)s de
changer de genre, avec l’aval(e), je cite, « d’équipes pluridisciplinaires (psychiatres et endocrinologues) ». Cette « dysphorie de genre — c’est mieux en jargon branché — concernerait… 700 cas. « A 10 ans et demi (je cite), ils recoivent des bloqueurs d’hormones, puis vers 16 ans, un traitement hormonal du sexe opposé »

Je ne suis pas spécialiste, moi, mais il me semblait qu’à 8 ans les choses n’étaient pas jouées et qu’à part quelques cas incontestables, les impressions ou désideratas de ces chères têtes blondes n’étaient pas encore vraiment déterminantes. Notamment pour cette idée de « sexe » ! Je peux me tromper (certains psy considèrent d’ailleurs que ce désir de changer de sexe peut cacher de vrais traumatismes liés par exemple à des agressions sexuelles), je peux me tromper mais c’est encore une fois donner des gages à l’obsession identitaire, à l’obsession sexuée des groupes de pression Azertyuiopes qui voient dans l’entrejambe l’alpha et l’omega de toute chose. En temps qu’obsédé sessuel et au nom de mes fantasmes à l’âge de 11 ans, je vous déclare ceci : on est tous potentiellement à voile et à vapeur, depuis le début de l’humanité, et on s’en fout ! Tout le reste est politique (ou religieux puisque les croyances repointent leur nez)

(Ouf : voilà une rubrique philosophique rondement menée ! Pis je vais avoir du courrier…)


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1. Vous remarquerez que j’utilise l’écriture inclusive comme une bête ; sauf que comme ça existe depuis toujours, j’utilise l’usage traditionnel des parenthèses et non l’up-to-date•point•central… car je suis un rebel(le)…


Anne Hidalgo présidente !

Il nous faut au moins une Hidalgo à la présidence. Car à Paris son bilan est magique. C’est le baron Haussmann !!! (bon… en plus fouilli, persifle mon pote Roro) ! Ça bouillonne :

Chantiers tous les cinquante mètres, béton qui remplace les arbres, avenues qui changent de sens tous les deux jours, bouchons, autoroutes à vélo larges comme des pistes d’atterrissage… 

Disparues, car superfétatoires, la beauté et la simplicité des trajets, la coexistence pacifique : entre Voltaire et chez moi (2,7 km), avec la Bastoche explosée façon puzzle, les superbes parcours jaunes avec bornes en béton ou en plastoc pourri et les coquetteries labyrinthiques des sens interdits, en scooter je dois faire 1,5 km de plus qu’avant (un tiers !) avec des zigs et des zags. Vous me direz :

— Vas-y à pied…

— Bien trop dangereux !!! Les trottinetteurs farouches, les cyclistes roublards et silencieux, les automobilistes rugueux te guettent… D’ailleurs l’accidentologie parisienne s’est accrue dans des proportions inquiétantes.


Sœur Anne sur son vélo à pédales


Et j’apprends ce matin que le stationnement des deux-roues va sans doute devenir payant ! Roro éructe : « Elle nous aura emmerdés jusqu’au bout ! » ! Roro est un peu vulgaire.


Culture et balai de crin(2)


Chat fait du pognon


A y est, Noël arrive. Les grandes manœuvres commerciales ont commencé. Le businessman Geluck Philippe, accessoirement dessinateur de chat et humoriste médiatique, fait sa quinzaine commerciale — on ne voit que lui à la radio et à la téloche. Cette année il a les deux piscines à refaire, et le nouveau yacht à commander… Dans son look de modeste aumônier de lycée du coin, il vend sa salade avec savoir-faire… et la complicité ravie et bienveillante des journalistes et animateurs… Faut croire que chat rapporte…

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2. Les plus jeunes d’entre vous n’entraveront que pouic à cette délicieuse tournure qui est la déclinaison d’une expression populaire ancienne : peau d’balle et ballet d’crin. Qui veut dire : rien.

 

De Funès dieu vivant. Heu, non : mort

Ce que j’aime bien avec les lettrés, les évolués, les sachants, c’est qu’en général ils n’ont guère la pratique de l’humour. De plus, ils sont persuadés que le comique troupier et la tarte à la crème sont l’apanage du bon peuple, et que donc, il ne serait pas politiquement correct de mépriser Mon cul sur la Commode, car le peuple est effectivement un peu niaiseux. D’où le goût de Télérama pour le Capitaine Marleau (qui ne s’arrange vraiment pas !). Et c’est pourquoi votre fille est muette. D’admiration naturellement. De Funès est devenu aujourd’hui le nec plus ultra du raffinement comique, surtout ses facéties énormes qui sont entrées au panthéon de la culture(3). Une exposition lui est en ce moment consacrée à la Cinémathèque de Bercy (dépêchez vous c’est jusqu’au 31 mai). Jadis Jerry Lewis (qui ne m’a jamais personnellement provoqué le moindre frétillement de zigomatique) était adulé par les Cahiers : va comprendre Charles… Valère Novarina, — excellent auteur quoique un peu diarrhéique mais c’est normal quand on se prend pour Rabelais — écrivit un recueil intitulé « Pour Louis De Funès ». 

Jean Lefebvre et Les chevaliers du Fiel attendent leur heure. Et les thèses qui vont avec… 


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3. Je ne conteste pas le talent. Juste un peu la déification…


Les artistes qui se prennent pour des artistes 

En ces temps confinés, je remets dans le lecteur vidéo un vieux Christophe Honoré, pour réviser ma branchitude : Les Chansons d’amourJ’avais déjà vu deux autres œuvres de l’enfant terrible du cinéma nouveau et j’avais un a priori plutôt favorable sur ce film, grâce à une jolie chanson d’Alex Beaupain (la seule intéressante du film hélas) entendue à la radio. Hélas, gagné par un certain charme au début, amusé par les citations cinéphiliques (Godard, Demy, Truffaut etc.), je me suis très vite ennuyé devant cette bluette maniérée, branchouille et assez prétentieuse… Bien sûr il y a de joli(e) acteurs(trices) (le Garrel, la Mastroïanni…), mais suffit-ce ?



Surtout que,— et je crois que ma tiédeur critique vient de là — dans ma boîte de dvd Télérama(4), il y avait un autre film autrement hénaurme, et cette fois filmiquement génial : « Eternal sunshine of the spotless mind », d’un certain Michel Gondry que je découvre pour l’occasion. Avec un Jim Carrey en pleine forme. Et Kate Winslet. Malin, léger, enlevé, pas de circonvolutions du genre Tu-m’as-vu-quand je-me-regarde-être-génial, une efficacité et un humour qui naturellement a échappé — et ce sont les seuls — aux Cahiers avec leur catéchisme et à l’Obs avec François Forestier ! Un des scénaristes fous de ce film au titre impossible, Charlie Kaufman, avait signé Dans la peau de John Malkovitch, ce qui est une belle référence.


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4. C’était encore un Télérama fréquentable à l’époque…


Fais pas ci, fais pas ça

Je monte je valide

Je porte un masque

Je ne bois pas plus de deux verres de boisson alcoolisée par jour

Je ne mange pas salé sucré

Je me mouche dans mon coude

Je fais caca sous mes aisselles

Je ne dépasse pas 30 km/h

Je mange moins de viande


Au fond, y a que les enfants qui ne soient pas infantilisés…


La vérité sur Michel Houellebecq

On n'est pas obligé de prendre Houellebecq pour un penseur intéressant. Je peux me permettre de dire cela : j’ai en mes bibliothèques tous ses romans (sauf un). Encore moins pour un poète : ses poésies sont d’une culculterie affligeante. Mais ce réac désolant, à l’écriture gauche (c’est tout ce qu’il a « de gauche » justement), et qui vire catho sur ses vieux jours, est un titilleur de neurones, et j’avoue m’être moult fois laissé stimuler par son cynisme et les désordres délicieux qu’il provoquait dans ma trop rationnelle « pensée ». Dans les films plus ou moins expérimentaux où il a joué (sauf le sien qui est une vraie daube), il a une sorte de naïveté gentille un peu niaise assez craquante. Voilà les paradoxes du personnage. Mais on ne se fréquente plus beaucoup ; n’en parlons plus.




La vie des mots

(Et pendant ce temps-là, les gens continuent de parler)


AZERTYUIOP


J'en avais une comme ça, d'IBM à boule ! Ah les jours z'heureux !

Je ne sais pas où sont passés nos sept autres doigts, mais il semble fini, le temps des cours « Pigier » où les jeunes filles et les apprentis-écrivains apprenaient à utiliser tous les doigts sur un clavier de machine à écrire. Nos modernes claviers restent, comme à l’origine, effroyablement mal conçus pour le placement des touches (ils ont été imaginés ainsi pour des raisons mécaniques, pour éviter des chevauchements intempestifs !), mais il m’émeut de savoir que les meilleurs auteurs contemporains ont peut-être « ânonné » leurs œuvres avec trois pauvres doigts ! Or, des recherches ont démontré que l’implication du corps (surtout « manuscrite » en vérité) favorisait chez les élèves un meilleur développement cognitif !

Je dis ça, je dis rien…


Leadership

« Leadership, heu, je suis désolé, je trouve pas de mot équivalent en français »

C’est un chroniqueur qui cause dans le poste. Leadership (direction, tête, commandement, encadrement…), le mec, y trouve pas d’équivalent ! You see what I mean ? Dear dear dear…


Mme Butterfly



Je me demandais d’où pouvait bien provenir une expression chopée plusieurs fois dans les médias ces derniers temps : « Ouah, amoureuse, — c’est une fille qui parle — on a des papillons dans le ventre». Peut-être cette expression traîne-t-elle depuis des lustres, mais je ne l’avais point encore entendue. Je ne la vois d’ailleurs pas sur internet avant 2016. Eh bien vous allez encore penser que je fais une fixette, mais je viens de la trouver dans mon cours… d’anglais en ligne, avec le mot butterflies… « In the stomach », elle signe plutôt la frousse que l’amour, d’ailleurs. Dear dear dear…


Quinlqu’un qui prononce Quinlqu’un

C’est comme « Grabouillis » dans les années septante. Ou « Cell’z’et ceux » aujourd’hui… Toute une génération (demandez à ma fille), enfant, a prononcé « quinlqu’un » au lieu de « quelqu’un ». Et je l’ai encore entendu hier soir à la télé chez un quarantenaire. Si vous pouvez vous aussi en témoigner, écrivez-moi : vous pourrez gagner un éplucheur de quenelles.


Affaire conclue

C’est une émission qui fait un carton sur la 2. Surtout regardée et fréquentée par les vieux. J’y ai entendu un vendeur déclarer « Je suis prêt à faire une affaire très conclue »


Liaisons dangereuses et 

Syntaxe priez pour nous

Vu et entendu — pas au marché ! — dans les boîtes à culture, par des pros ! Mais depuis Praud, qu’est-ce qu’un pro ?…


Les cas n’étaient pas aussi z’alarmants

Elles ont eu t’un impact… (Euro News)

Il doit bien t’y avoir

… ou je ne sais quoi z’encore

Devinez c’est qui (RTL)

La difficulté sur lequel butent tous les gouvernements…(France Info)

Je ne sais pas de quoi il en retourne (France Inter) (erreur très prisée ces jours-ci)

Elle en connaît tous ses secrets (FR 3)


Poupée de cire poupée de son

Je rêve ou quoi ? Je m’aperçois qu’il y a encore des gens qui n’ont jamais vraiment écouté ni compris les paroles de cette chanson célèbre du roublard Gainsbourg ?

Des gens pour qui la « cire » de la poupée n’évoque pas, en plus de la matière extérieure d’icelle, celle des disques noirs de l’époque ! En vinyle, mais le vinyle avait remplacé la cire des 78 tours (« Mon cœur est gravé dans mes chansons »)

Quant au « son », il n’est pas que le son pour les oneilles, mais aussi le « son » dont on bourrait parfois les peluches et les poupées !(5)


Quant à « Autour de moi j’entends rire les poupées de chiffon »: je vais quand même pas tout leur esspliquer, non plus ?


La prochaine fois, je vous raconterai les secrets de la comptine « Le Palais Royal est un beau quartier » et « Il court il court le furet »


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5. Ne vérifiez pas sur Wiki, qui ne connaît pas la chose, mais sur CNRTL par exemple…


Blasphème

Arrêtons s’il vous plaît de dire que « le blasphème est autorisé ». Le blasphème étant une notion religieuse, cette qualification n’existe tout simplement pas en termes légaux. Je me trompe ?


Discrimination

Il s’est trouvé deux collègues de Samuel Paty pour considérer que laisser le choix à des élèves de ne pas être exposé à des images qu’ils réprouvent seraient de la « discrimination ». Quand je vois jusqu'où l’idéologie bien-pensante bébête sévit, j’aurais légèrement envie d’être « discriminant », moi. Des claques, oui ! (mais c’est interdit car pas pédagogique)


Caca versus popo

On dit plus « contre », on dit « versus ». On dit plus « caca », on dit « popo ». C’est mieux, c’est anglais. Tenez-vous au courant, que diable



Le coin de la conso (nouvelle rubrique, parce qu’après tout y a pas de raison pour que seuls les marchands puissent exprimer leur point de vue dans les pubs. Pis comme ça je peux me prendre pour Périco Légasse)


Conserves

Sur la boîte de pulpe de tomates "de Toscane", ils ont marqué : 

sans conservateur !

Etonnant, non ? Vu que l'intérêt de la conserve par appertisation (voir ce mot), c'est précisément de conserver sans conservateur, …

(Vous allez rire, j'ai une fois trouvé des conservateurs dans une boîte de conserve ! Mais heu, je l’ai pas conservée…)


Starbuck’s

J’apprends que cette chaîne de restauration rapide mise sur le « chic »(??), la sensation de faire partie d’un milieu favorisé ! Si si ! Des jeunes font la queue dans la nuit pour être à l’ouverture. Et partager le rare privilège de boire du kawa et des machins (astronomiquement) sucrés dans… un gobelet en carton. Quant aux conditions de travail, aux déchets (par exemple les gobelets non recyclables), à l’éthique commerciale vantée, hum hum… 

Je ne dois pas être assez post-moderne, comme garçon. C’est quoi votre petit nom ?


Le prix de la sauce

Sur mon paquet de tartare Charal, cette mention : 250 g, dont 70 g de sauce ! 😜😂😂


Blancs de poulet


Comme les fast-food ont habitué le bon peuple, et en particulier les enfants, à manger des nuggets et autres préparations à base de blanc de poulet, qui n’a guère de goût, les rayons en sont pleins, dorénavant, et moi je peux acheter des cuisses et des pilons Label rouge moins chers (là ce n’est qu’un rêve, j’avoue !)


Les cocos de paimpol commencent à me courir sur le haricot

Il y a de très bons haricots frais en grains (les michelets, les flageolets, les soissons…— la mogette je suis moins fan ; d’ailleurs il y a une variété qui s’appelle hidalgo) ; pourquoi les étals des marchés ne proposent-ils plus que ces cocos de Paimpol, pas très chers mais aussi insipides… que du blanc de poulet ! ???? Vous me direz : c’est déjà bien que ce genre de produit, autrefois boudé, revienne sur les marchés. Et vous aurez raison. 


Le prix de l’eau

Comme verser 1 litre d’eau dans une casserole prend environ 4 secondes et que la ménagère n’a plus le temps de rien, — de nos jours on n’a plus le temps de rien !—, Messieurs Knorr et Liebig ont inventé la brique de soupe toute prête. Résultat, là où ma soupe lyophilisée Minestrone coûtait 1,25 €, la brique Minestrone avec-déjà-de-l’eau-dedans coûte 2,89 € (prix relevés en novembre dans mon Monoprix préféré). Ça te fait l’eau à 1,64 € le litre, soit dix fois le prix de la Cristalline et 546 fois celle de mon robinet. Et l’emballage n’est pas recyclable… Question : Justin, t’as rien d’autre à faire dans ta pauvre vie que lire Proust et chroniquer ces trucs-là ? 


Vinaigres

Mais où donc sont passés les différents vinaigres de vin d’antan ? Ceux vieillis en fûts de chêne, les Grande Cuvée, les avec cépages spécifiques etc. ? Je ne vois plus que des vinaigres balsamiques et autres machins aromatisés… Le balsamique je veux bien, mais une fois de plus on flatte le goût sucré de la ménagère Minestrone ! C’est les éleveurs de betteraves à sucre (et aux néonicotinoïdes) qui vont être contents !


Une vie sans pub

On en rêve : ouvrir son téléphone sans devoir cliquer pour accepter de se laisser brouter les corones (voir ce mot) à coups de pubs ; regarder la télé (même France-Télévisions le soir, revendue aux marchands sous des prétextes sponsorisés), écouter la radio (même France Inter est de plus en plus polluée), Youtube qui en plein visionnage veut te vendre trois ou quatre fois d’improbables produits, je ne parle même pas des chaînes commerciales qui osent interrompre un film trois fois (pour De Funès ça ne me gêne pas)… Tu sais ce qu’ils disent ? « Comme ça, t’as la télé et internet gratuitement » ! Gratuitement ? En réalité on est puni deux fois : la première parce qu’en achetant un produit on paye la pub évidemment, et la deuxième fois en la regardant. Et comme par définition la pub ne doit pas être créative (puisqu’elle s’adresse au plus grand nombre), c’est punition sur punition. Moi j’ai trouvé un truc pour me venger mais je vous dirai pô lequel.



Autres remarques anecdotiques 

et aphorismes idiots


La différence entre Caroline Fourest et une féministe ordinaire, c’est qu’elle est intelligente et cultivée.


Dans Bourdieu, il y a Dieu. En tous cas, beaucoup le croient.


Mélenchon s’est suicidé. Ça a commencé avec les perquisitions, où il a montré un visage vraiment flippant. Maintenant il ratisse du côté « islamo-gaucho-niaiseux ». Je l’aimais bien, mais ça commence à faire beaucoup… D’ailleurs ça lui claque au nez, à ce que j’entends.


Messieur(e)s les journalistes, s’il vous plaît(e) et sans vous commander, vous serait-il(elle) possible de temps à autre, de laisser vos interviewé(e)s terminer une phrase ?


Avez-vous remarqué que dans la plupart des enquêtes criminelles dont on cause à la télé, il y a une camionnette blanche ? Ça fait peur, parce que Raymond en a une.



Le « Quatar prix de l’Arc de Triomphe ». « L’Arena Accord Hôtels ». Sandrine William-Saurin Kimberlain. Gérard Sodebo Depardieu. Justin Lustucru Colbart


C’était rigolo, « Caméra-café ». Mais quand Bruno Solo nous donne en criant des cours d’Histoire (sur France 5 : la Guerre de Trônes), je me roule par terre de rire, faut j’fasse gaffe. Remarque c’est propre.


Vu et revu des épisodes de Kaameloot, et en plus, des extraits de ses spectacles : Alexandre Astier est un vrai génie, je confirme. D’ailleurs je crois qu’il le sait…


Sur ma box : la météo en replay. C’est pas génial ?



En regardant Columbo ou en général les vieux films étazuniens, on mesure le retard que les Français ont pris pour se mettre à la modernité. En 1968, on n’avait pas encore de fontaines à eau dans les entreprises et les kleenex n’en étaient qu’à leurs balbutiements ! De même, le café en gobelets. Columbo, si.


Julien Clerc, Jonasz et Guy Marchand continuent de chanter. Ben quoi, qu’est-ce que j’ai dit ?


Question subsidiaire : Dieu existe-t-il ?


Habitants de Saturne, de Mercure et de Jupiter


Quand on regarde notre petite boule bleue paumée au fond des galaxies et qu’on entend les meilleurs experts considérer que statistiquement, avec le nombre de hasards croisés ayant donné lieu à la vie, rien ne permet de penser que ça existe ailleurs dans l’univers (Et si la terre était unique ? lien valable jusqu'au 24 nov.), on se sent tellement seuls qu’il est toujours tentant d’inventer un vieux barbu bienveillant (mais jaloux et sadique). Je parle du Dieu de l’Athéisme, vous m’aurez compris.


Colbart et Copernic, ça commence pareil

D'autre part, il est faux de croire que nous tournons autour du soleil depuis que Copernic en a décidé ainsi. C'est vraiment une question de point de vue, demandez à un scientifique. Réfléchissez : nous sommes le centre du monde. Ça marche aussi ! Vive la révolution colbartienne ! 


Pour la route, une citation de Proust en forme de friandise :

« Ce serait si naturel qu’elle le quitte que c’est une raison pour que ce soit vrai mais aussi pour que cela ne le soit pas parce que c’en est une pour qu’on en ait l’idée et qu’on le dise. »

(Le temps retrouvé, Gallimard)

Quand on vous dit de faire attention…








AU SUJET DES COMMENTAIRES

Il semble acrobatique de déposer des commentaires sur ce blog. J'ai donc moi-même rebalancé un florilège de ceux que j'ai reçus. Il faut juste ne pas tenir compte du fait qu'ils soient tous sous le nom de Justin Colbart !

Merci de votre affectueuse compréhension, de votre indéfectible soutien et de votre définitive admiration béate.

Non ?







31 août 2020

10 Nègres masqués dégustant une madeleine à Copenhague








Le masque austère de l’absurde

Je sais pas si c’est moi qui vieillis ou si c’est le développement de la crétinerie constatée depuis les années nonante dans le monde (1), et qui frapperait nos têtes d’œuf préfectorales en premier… Mais il est, une fois de plus, difficile de saisir la logique qui a présidé aux dernières contraintes sanitaires.
Après nous avoir expliqué que le masque de protection ne servait pas à grand chose, et dans un seul sens (voir posts précédents), puis qu’un joggueur baveux contaminait moins qu’un pépère assis sur un banc public, banc public, banc public, voilà qu’on nous enjoint de porter le masque partout dans la grand’ ville, y compris les artères désertes, les squares peu fréquentés et les champs de Mars à l’aube. Car il est évident que nous sommes trop cons pour évaluer par nous-mêmes le geste utile. Le mieux, c’est que le joggeur baveux et le cycliste postillonnant sont exemptés de la mesure. Mais pas le scootériste ou le motard qui passent, le nez protégé par leur visière !
Quant aux écoles…
Tiens, on m'a envoyé ça !
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Demain, tous crétins ? Ici :
https://documentaire.io/science-et-technologie/demain-tous-cretins-arte/








Le racisme enfin éradiqué

Ouf ! Nos intellectuels ont enfin trouvé la solution pour éradiquer le racisme et le mépris racial. Les Noirs n’ont plus rien à craindre dans le Wisconsin, le Minnesota ou la Haute -Vienne. Les éditeurs revisitent l’histoire et la littérature, et j’apprends que les Dix Petits Nègres d’Agatha Christie ont changé de nom. Il y a longtemps que j’espérais cette remise aux normes de la pensée orthogonale, qui sauvera j’en suis sûr bien des vies. Quand j’étais petit, — vous l’avez sans doute oublié, ou alors vous n’étiez pas nés — les médias (comme on ne les appelait pas encore, d’une part parce que c’était le pluriel de « médium » et d’autre part parce que McLuhan n’avait pas encore ouvert son gicleur de ce côté de l’Atlantique), les médias donc, et les gens bien élevés évitaient le mot Juif, qu’on remplaçait bêtement par « Israélite » (alors qu’on ne parlait pas toujours de religieux…) Il n’y a pas si longtemps, le mot Noir lui-même était tabou. On lui préférait « Black », et ce faisant on en rajoutait une couche évidemment !! Dans cette confusion généralisée et ce désir d’apparaître toujours plus « pensant correct », je me réjouis du zèle des petits jeunots comme sur France-Inter l’autre jour Guillaume Meurice, qui entre deux gloussements réjouis de ses congénères supposés rigolos et impertinents de la bande à la délicate Charline Vanhoenacker, se trouvait fondé à traiter de raciste une de ses interviewées qui s’était permise de dire « Les Chinois » !
On n’est pas rendus, les enfants.
En 1955, on a supprimé la Seine « Inférieure » et en 1969 les « Basses » Pyrénées. Nul doute que ces courageuses décisions ont redoré la fierté des Normands et des Béarnais qui sans cela, auraient traîné leur honte comme faisaient les Bas-Alpins (jusqu’en 1970) et plus tôt encore les Charentais et les Ligériens inférieurs

Seules demeurent dans la honte Les habitants du Bas-Rhin. Ils seraient plus intelligents que tout le monde, ces gens-là ?




L'héroïne de "The Killing".
Y a une petite ressemblance, non ?


Droopy à Copenhague

Comme je suis allergique aux séries télé, trop chronophages, et qui te tiennent collé au canapé avec leurs odieuses manipulations scénaristiques, vous pensez bien que j’ai pris mes distances avec The Killing, la série danoise diffusée par Arte. D’ailleurs, l’héroïne dépressive a la tête de Gai-Luron (Droopy if you prefer), rate tout ce qu’elle veut y compris sa vie personnelle et n’a qu’une seule arme pour déjouer le crime : la lampe de poche (je suppose que la production est sponsorisée par Maglite) ! Alors vous pensez bien que j’ai résisté.
Et je n’ai vu que 35 épisodes sur 40 (j’ai zappé une partie de la saison 2). Non mais !

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THE KILLING
En intégralité sur Arte.tv





Longtemps, je me suis couché de bonne heure au lieu d’ouvrir la Recherche

Vous allez me dire qu’à mon âge, j’aurais pu déjà l’avoir fait (comme on « fait » la Thaïlande ou la Californie). J’ai essayé plusieurs fois ; mais la montagne me paraissait bien escarpée : en haut de la première falaise, juché sur le premier chapitre, je ne savais plus ce que je faisais là ni l’objectif de mon parcours ! Au bout des cinquante premières lignes de certaines phrases, j’avais perdu de vue qui parlait de qui et de quoi, pourquoi, comment et l’âge du premier de cordée…

Faut dire que Proust, franchement, il faut se le faire ! Sab prétend que son style est « asthmatique ». Comme lui. Moi je dirais le contraire : il en faut, du souffle, pour démarrer une phrase avec trois wagons, en raccrocher huit au passage et de plus multiplier les aiguillages !

Marcel Proust (né en 1871), de son vrai nom Marcel Proust (mort en 1922), fut un jeune homme extrêmement sensible, raffiné, généreux et asthmatique, donc. Il attribua d’ailleurs ses problèmes de santé à la guerre de 70 et à la Commune de Paris (merci Wiki). Il fut le témoin des dernières années d’un milieu social (« du Faubourg St-Germain et du Faubourg St-Honoré ») doré sur tranche mais se targuant d’art et de littérature, où un petit personnel nombreux faisait en sorte que les soirées mondaines, où il était toujours fourré, brillassent cependant d’un vif et flatteur éclat.
Brillassent. S’il y a une chose que j’adore chez Marcel, ce sont ses imparfaits et ses plus-que-parfaits du subjonctif. Il ne faudrait pas me gratter trop pour que j’en usasse itou au-delà de toute mesure. J’ai un tout petit peu plus de difficultés avec sa syntaxe alambiquée et sa ponctuation souvent imprévisible… J’eusse été André Gide que j’aurais peut-être hésité moi aussi à accepter le manuscrit, mais bon : c’est fait c’est fait… Je confesse qu’entre deux passages sublimes ou parfaitement lumineux, ou drôles, ou très malins — ou va-t-il chercher tout ça ? — je m’autorise à sauter quelques tunnels, car je n’ai plus mes jambes de vingt ans !

Marcel Proust, donc, qui n’avait pas besoin de gagner sa madeleine à la sueur de son front, passa son temps en mondanités diverses, voyages, amis, amours, arts, ce qu’il nomma « frivolités », créature d’apparence fragile prête à s’envoler au premier coup de vent, à mourir aux premiers pollens, ironique, sarcastique, flatteur, snob et d’une culture sans fond.
1903, 1905, patatras : il perd sa mère et son père. Alors il se couche. Plus rien d’autre à vivre.

Et il revisite (en le « fictionnant ») le temps passé, et pas que les petites madeleines, parce que bien des réminiscences déclenchent d’extatiques moments… Et voilà entre autres pourquoi je m’accroche. Car ces courtes failles « spatio-temporelles », souvenirs qui font remonter de tremblantes et jouissives sensations, en cette « conjonction du passé et du présent » comme dit Barthes (1), il me semble que j’en ai moult fois connu en ma fougueuse jeunesse. (Là j’ai mis fougueuse juste pour l’euphonie). Sauf que ça l’a conduit à une ascèse gourmande (s’enfermer et écrire) et que bon, pas moi. 

Ouille ! Voilà que je tombe sur de doctes analyses et de puissantes dissertations : Beckett, Kristeva, Barthes, Deleuze (les signes, la tripartition du temps et le moi à l’intérieur du temps, celui qui n’est ni perdu ni retrouvé). Du coup j’ai peur, je sais pas si je mérite. Pourtant j’ai bien aimé l’histoire des Trois clochers, sublime, la description des asperges, les réflexions sur l’écrivain Bergotte et le langage de Françoise, la servante, la vérité de l’ami qui n’est pas l’ami, le vrai écrivain qui est dans son livre et non têtant son verre devant moi. J’ai bien aimé tous les noms propres : Combray, Balbec, Swann, Guermantes, Laumes, Verdurin, Norpois, la Berma, Cambremer, Méséglise, Bergotte… Et j’ai découvert des substantifs que je n’envisageais même pas :
physiognomonique, montueux, fluviatile, dilection, nombrés, l’eupatoire, inanitiés, chimisme, ténuité, délinéation, pariétaire, dodonéenne… (Combray, Un amour de Swann, Noms de pays) mais que je placerai à coup sûr à la première occasion.

Je n’aurai sans doute pas la persévérance de tout lire. Les Jeunes filles en fleurs (Prix Goncourt 1919) me tombent des mains (et c’est bien la première fois !)
Entre parenthèses, comme je boycotte Amazon évidemment, j'ai dû faire TROIS Fnac avant de trouver mes Jeunes Filles. Soit on ne lit plus Proust, soit on se l'arrache ! Peut-être vais -je devoir boycotter la Fnac ?
Je sauterai au « Temps retrouvé », le dernier tome-clé incessamment, je crois. 

Car la question n’est pas d’avoir lu les œuvres, c’est de pouvoir en causer le soir, au fond des choucroutes. 


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(1) Pédanterie ? Allez donc écouter son interviou ici : https://www.youtube.com/watch?v=AZt2j4O6Rl4 








Hidalgo mi corazon
Je t’aime toujours, tu sais

Je ne sais pas ce que les places parisiennes ont fait à Hidalgo et son équipe, mais elle leur en veut, c’est clair. Et cette fois je suis très en colère. Ma petite place Daumesnil (oui je sais : elle s’appelle Félix Eboué depuis que Belle-Lurette est passée dans le quartier), dans le 12e arrondissement, qui n’a rien demandé à personne et qui dresse sa jolie Fontaine aux lions depuis 1880, est attaquée par les travaux… (1) 
Après avoir bousillé la place Voltaire (pardon : Léon Blum), la Bastille, la Nation, le béton triomphant et piétonnier arrive, naturellement repeint en vert écolo. Comme le discours de Sœur Anne, qui parle mielleusement de végétalisation mais abat dix arbres en bas de chez moi, pollue le parc de Bercy de nombreux caissons poubelles (!) grands, moches et inutiles, et surtout poursuit une multiplication anarchique de constructions (prévue depuis des années, je sais, et c’est même Bertrand qui a commencé !), exprès pour boucher le ciel. Dernier avatar visible : la tour Duo de Jean Nouvel dans le 13e. On ne voit que ça (180 m !), c’est bien foutu, tordu, original, mais dans une ville qui bat tous les records de densité de population, quelle logique (outre que commerciale) ? Pourquoi tant de haine ? 
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(1) : Pan sur le museau : je viens de constater que les travaux actuels ne concernent que le… "chauffage urbain". Je sais pas ce que c'est, mais il est partout. Et le projet de défiguration de la place existe bien, soyons patients…





Mon dernier monochrome vu de côté


Retour sur l’art content-pour-rien

Pour méditer de façon très plaisante (mais très intelligente) sur l’art contemporain, le comédien auteur Jacques Mougenot avait inventé un artiste qui au sens propre, dans les années nonante, aurait basé son travail sur le Rien, l’inexistant. Et même fondé l’école « vacuiste »… Rien que de très ordinaire à une époque de délires divers… Cela donne prétexte à interrogations, pseudo-enquête, et humour discret mais irrésistible ! 
Cela s’appelle « L’Affaire Dussaert » et a été joué avec succès (depuis 2002, apprends-je !) un peu partout. Ce « monologue » réjouissant constitue sur le mode léger une superbe synthèse des questions que soulève l’art en général et l’art « contemporain » en particulier.
Ce qui est drôle (mais guère étonnant), c’est que beaucoup — vraiment beaucoup !— de « journalistes » ont pris le gag au sérieux et si vous tapez « Dussaert » sur votre clavier ultra-plat, vous trouverez la biographie d’un bonhomme qui… n’a jamais existé. Comment font-ils pour être aussi nuls ? Moi qui ne suis pas journaliste, je me suis renseigné dès la sortie du théâtre (en 2014)… Même Wikipédia s’était fait avoir… avant de rectifier. Il est vrai que le personnage et l’histoire d’une œuvre « vide » achetée huit millions de francs par l’Etat est plus vraie que nature !





La page détente de juin

Vous n’y teniez plus, chers faux lovers ! Vous piaffiez d’impatience !
Voici les réponses aux problèmes du dernier numéro.
M. Belpair, de Houilles, a gagné la Porsche Cayenne (le pays de Félix Eboué —voir plus haut)
Et seuls, trois cents cinquante-deux candidats ont remporté la cuiller à aligot (un modèle en fiel de bœuf moulé à la louche sur les cuisses d’une artisanne guyannaise — voir plus bas)

LES SOLUTIONS :

Mots démis


Le Couizz :

1. La question du million



2. Il ne s’est RIEN passé entre le 4 et le 15 octobre 1582 pour la bonne raison qu’on est passé du calendrier julien au calendrier grégorien et qu’il fallait rattraper un retard astronomique de dix jours !

3. Anne d’Autriche, comme son nom ne l’indique pas, est née espagnole.

4. Vous allez rire ! La première licence de pilote d’avion fut attribuée à Louis Blériot, traverseur de Manche en 1909.

5. Facile. OTAN : Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (en angliche : North Atlantic Treaty Organization)


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Mon irremplaçable blog fête ses 13 ans et cinq mois. Ça se fête, un truc comme ça ?
Merci une fois de plus à Michaël Launay et ses éclairages matheux. Lisez donc ses livres !
Merci à Anne H., sans qui décidément la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue.

Et surtout, restez en éveil.